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Qui menace la paix et la stabilité ?

Tribune: L’opposition nationale est en ce moment tirée à boulets rouges par les partisans de la dictature. En chœur, ils entonnent leur faux hymne à la paix et à la stabilité , sur fond d’appel au meurtre contre ceux qui persistent à les contredire. Parmi ces griots , il y a celui qui défraie la chronique : le directeur de Cabinet , chargé de la défense . Sa rethorique guerrière est tout simplement d’un autre âge . Mais pourquoi diable ne pouvez-vous pas aborder la situation actuelle que de manière tronquée ? En 2016, les adversaires d’Azali ont reconnu leur défaite. Si en 2019, ses adversaires à la présidentielle ainsi que le déclaré perdant à l’élection du gouverneur de Ngazidja continuent à denier à sa mouvance leur prétendue victoire, c’est parce qu’il y a eu triche. Ils pensent nous venir à bout grâce à l’usure du temps . Hélas pour eux, ils se trompent . Quand on aime la stabilité et la paix, on se comporte comme Peter Mutharika, président sortant du Malawi qui s’est prêté à rejouer l’élection, des mois après son investiture.
Vous frères de l’autre bord, sachez que votre manie à vouloir gagner par les coups de force,la tricherie et autres démarches non conventionnelles ne peut pas rester impunie.

Comment un pouvoir qui se dit REPUBLICAIN peut-il laisser impunis des appels répétés au meurtre et s’en prendre à une dame sans histoire au motif d’une offense à je ne sais qui?
Oui, A je ne sais qui, puisqu’ il y a eu altercation réciproque entre ces dames.
Moi je suis de ceux qui ont connu le président Azali Assoumani. Celui qui nous recommanda d’accepter ,au nom de la recherche de la paix, le terme  » gouvernement de Ngazidja  » dans la Déclaration de Fomboni du 1 juillet 1999. Celui qui n’a pas cédé au chant des sirènes des certaines hautes autorités Anjouanaises en 2004 qui lui suggéraient de rempiler pourvu que …
Celui qui s’est opposé à un certain courant à l’intérieur de la CRC de ces années là prêchant la primauté du  » renouvelable  » par rapport à la  » tournante  » . Celui qui m’a envoyé rencontrer le président Sud-africain Mbeki à Cape Town pour plaider en faveur du déploiement d’une force militaire de sécurisation des élections présidentielles de 2006, force qui allait être l’AMISEC. Celui qui manifestait de l’écoute aux observations les plus pertinentes de ses collaborateurs. C’est ce président Azali là que j’ai connu .Ah sacré démon du pouvoir ! Il l’a possédé. Et le voilà aujourd’hui en train de vouloir prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages ! Peine perdue.

Soefo Aboudou

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