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« Qu’il meurt ». Victime d’un AVC, le colonel Anrifi est loin de bénéficier d’un élan de compassion

Des internautes ne se privent pas la liberté de déverser leur colère sur leur prière à l’encontre du fameux colonel Anrifi, durement happé par un accident vasculaire cérébral hier samedi. (Un article à lire ici👉https://www.comoresinfos.net/le-colonel-anrifi-serait-victime-dun-avc/). Généralement, dans des moments pareils « même l’ennemi mérite le respect » comme l’a concédé le fondateur du Front National français Jean-Marie Le-Pen après le décès de son « ennemi » Jacques Chirac. Mais des internautes se refusent ce principe et laissent parler leur cœur en toute franchise.

« Tout âme coûtera la mort mais les gens comme lui nous le peuple comorien,on le souhaite sa mort rapidement parce que c’est un moins déjà. Des gens qui pensent pas la mort et ils pensent qu’ils sont éternelles », réaction qu’on peut lire sur Facebook. « Qu’il meurt ». Et tant d’autres malédictionsMais le colonel Anrifi est loin d’être le premier à manger son pain noir. Avant lui, une autre personnalité en a vu de toutes les couleurs et malgré tout elle ne s’est jamais repentie. Au mois décembre 2018 Azali Assoumani s’était rendu au Maroc pour, entre autres, des soins médicaux après avoir fait un malaise vagal quelques jours auparavant lors d’une cérémonie à Moroni. Quelle ne fut pas la joie des internautes lorsqu’ils apprenaient qu’il était mort. Mais encore, quelle ne fut pas leur déception lorsque le service de communication de Beit-Salam est parvenu à venir au bout de la rumeur répandue comme une traînée de poudre, en publiant des photos de lui en train de visiter une ville historique du royaume.

Eh oui, la pulsion de meurtre existe en nous, l’envie de nuire voire de détruire celui qui nous a blessés est bien présente. Nous pensons souvent que cette pulsion, il nous faut la cacher. Et, au bout du compte, la plupart du temps elle nous ronge tellement que nous ne parvenons pas à la contenir. Lorsque quelqu’un nous a blessés, nous cherchons naturellement à prendre notre revanche, d’une manière ou d’une autre.

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