Par Faïza Soulé Youssouf / LGDC
Le projet de loi d’habilitation décrié et controversé a été retiré ce mercredi. Le secrétaire général du gouvernement, a par courrier, informé le secrétaire général du Parlement. Si pour l’ancien gouverneur de Ngazidja, Mouigni Baraka Said Soilihi, le retrait est une bonne chose dans l’espérance qu’un projet de loi sera déposé à l’assemblée pour que les députés puissent le travailler et ainsi harmoniser les textes concernés avec la constitution de 2018, le leader du Radhi, Houmed Msaidie pense au contraire que le président peut passer outre, la constitution comorienne ayant tout prévu.
Pour l’ancien gouverneur de Ngazidja, Mouigni Baraka Said Soilihi, le retrait du projet de loi est une bonne chose. « Je souhaitais que le gouvernement procède de la sorte, tout en espérant que par la suite les députés se penchent sur les procédures normales, sur les textes relatifs aux échéances qui doivent être harmonisés » a-t-il fait savoir. Tout en mettant en garde « contre des arrière-pensées ; le vice-président Dhoihir Dhoulkamal l’a clairement affirmé samedi dernier, que le pouvoir pouvait passer outre l’harmonisation des textes avec la nouvelle constitution en convoquant le collège électoral, ce qui serait regrettable ». Il a par ailleurs évoqué le cas du code électoral qui a été travaillé grâce notamment à l’appui de l’Union européenne, « ce qui serait une bonne base ».
Chez le leader du Radhi, Houmed Msaidie, c’est un tout autre son de cloche qui résonne. En effet, l’ancien ministre juge sage le retrait du projet de loi « surtout que sachant que le pouvoir n’avait pas la majorité parlementaire et surtout connaissant la surenchère sur tous les aspects, qu’a provoquée cette loi au niveau des députés, et la gloriole qu’attendait en tirer l’opposition à la recherche de la moindre obstruction ». Pour autant, toujours selon notre interlocuteur, « il est quand même regrettable que pour une loi qui a été votée à la majorité en commission des lois, les députés ont préféré relayer l’obstruction de la mise en œuvre des réformes constitutionnelles du 30 juillet à l’adoption d’une démarche républicaine ».
Fort heureusement, « la constitution comorienne qui est républicaine a toutes les solutions pour permettre à l’Etat de fonctionner normalement ». Et d’assurer que « le chef de l’Etat allait très rapidement convoquer le collège électoral puisque les questions soulevées (dans le projet de loi d’habilitation, ndlr) sont déjà réglées par les articles 116 et 119 de notre loi fondamentale ».
Fsy / LGDC
On sais déjâ ce qu’il va faire, il est fort pour les invention,
Quel gâchis!!
Pourquoi a-t-on perdu tout ce temps pour nous dire au final qu’on avait pas besoin d’une nouvelle loi car la constitution a tout prévu.
Nos dirigeant, méritent la médaille de la médiocrité.
Pendant tout ce temps, nos soient disant juristes dormaient-ils?
En effet, on lit ici et la des proches du régime, des juristes venir nous dire qu’on avait besoin de cette loi.
Mais personne ne leurs demande pourquoi a t-on perdu tout ce temps pour une loi inutile?
Comme l’a dit Jean Michel Kankan, « le marabout se débrouille ».
En effet, le régime se débrouille!
Par ailleurs, restons vigilent car rien n’est plus dangereux qu’un animal blessé.
En effet, la secte Azali est blessé dans son orgueil…
Affaire à suivre….
C’est bien parti, le jour où les autres politiciens comprendront que le Président AZALi n’improvise pas. Tout ce qu’il compte faire, a déjà été planifié. N’est ce pas là une reflexion. Ce qui est dommage c’est que le Pouvoir s’est renfermé sur lui même, sinon pas d’ouverture pour des gens qui veulent y contribuer. Sinon dites leur que je suis capable de créer 2000 emplois en approche HIMO.