Le 19 mai 2018, l’ancien président Sambi est arrêté et placé en résidence surveillée par le ministère de l’intérieur. Il est accusé de troubles à l’ordre public. Il a été acclamé en sortant d la grande mosquée de Moroni alors que le chef de l’Etat en exercice se faisait huer au même moment. Trois mois plus tard, la résidence surveillée pour troubles à l’ordre public est passée à mandat de dépôt dans le cadre de la citoyenneté économique. Depuis, le jugement du président d’honneur du parti Juwa n’a jamais eu lieu. A l’occasion de ses deux ans de privation abusive de liberté, ses sympathisants réclament sa libération par voie d’internet. Le principe est simple: faire une pancarte avec la mention « Libérez Sambi » et soit on envoie à un proche très en vue sur les réseaux sociaux, soit on publie sur son profil. Mardi 19 mais, « les images seront rassemblées sur une vidéo unique » comme l’explique Paul-Charles Delapeyre.
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