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Scandale financier au sommet de l’Etat

Un contrat signé par le vice président des finances en novembre 2011, donne « l’exclusivité de l’exploitation des eaux territoriales comoriennes et de celles qui sont réclamées par les Comores ainsi que de celles qui pourront l’être » à Boulle Mining Group, une société basée à Maurice, sans passer par le conseil de ministres, ni en aviser le ministre qui assure la tutelle, alors que ce dernier signe un contrat d’exploitation avec la société Ressources Bahari Ltd“, dans la transparence totale, après délibération du conseil des ministres. Le vice-président en charge des finances profite d’une période où il assurait l’intérim de son homologue pour signer le contrat à sa place.

L’objet du contrat très flou, ne précise pas si il s’agit d’exploration ou d’exploitation, démontrant qu’il y a « eu précipitation délibérée dans la signature du contrat pour échapper au mécanisme de contrôle. » Une note confidentielle, démontre que « une réelle opacité dans la procédure ayant conduit à la signature de ce contrat » qui sème des doutes sur « les bonnes intentions des promoteurs. »
Selon une note d’analyse du contrat en question, « les signataires ou les promoteurs ont volontairement voulu contourner les mécanismes de vérification et de contrôle car ils savaient que le contrat tel qu’il est ne pouvait pas être approuvé. » Le président Ikililou à Kinshasa au sommet de la francophonie, est sommé de donner suite à ce scandale, dès son retour. La société Boulle Mining Group menace de poursuivre l’Etat en justice. Mais les conséquences du maintien de ce contrat sont graves que celles de son annulation.
Plus ahurissant, le vice président a signé sans avoir rencontré la partie contractante. Le contrat dûment signé a été scanné a été envoyé par fax, démontrant le peu de cas qu’on accorde au pays  (AAA)
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