Voilà un pan de la vérité qui tombe : l’Union des Comores aura une délégation de 70 personnes pour assister à la Conférence des Nations Unies sur le Climat qui se déroulera à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015. En dehors d’une alerte que l’on doit donner aux services de la PAF, que si il n’y a pas un contrôle stricte vous risquez de vous trouver au retour avec un manque de personnes, la Réunion aux derniers jeux de l’Océan Indien en a été victime plus du quart des membres de la Délégation ! Ceci fait, voyons un peu plus près les raisons de notre étonnement :
Comment un Pays où des employés ont plus de quatre mois d’arriérés de salaires,, où les services de santé sont exsangues, pas d’électricité, pas d’eau, les routes en très mauvais état, l’éducation nationale et les universités en grève peut expliquer un tel déplacement ! Nous n’avons rien à ajouter, tout est clair .
Revoilà le Sambi de la discorde‘ ‘Je serais candidat à la présidentielle de 2016 et celui qui m’en empêchera verra de quoi je suis capable’’,belle déclaration de guerre ? Le ministre de l’Intérieur, Houmed Msaidié, réplique dans la foulée devant la communauté internationale i. ‘‘Celui qui tentera de remettre en cause les règles doit se préparer à en subir les conséquences, quel qu’il soit”,
Il est clair que cet individu enturbanné devient un agresseur, il menace de créer le désordre et menace l’unité des Comores ! Président Ikililou vous êtes le Président de la République, donc vous avez le pouvoir et le devoir d’agir pour le bien du Pays. Nous vous suggérons de faire arrêter ce renégat et nous devinons que quelques-uns de ses acolytes voudront le libérer, alors devant une menace réelle vous faites appel à l’union nationale. Il faut que vous sachiez qu’à Anjouan, il n’a pas la population avec lui, beaucoup de gens ont de la mémoire, puis vous aurez les deux autre îles qui lassées des humeurs de ce fou, appuieront les décisions que vous aurez pris pour mettre fin à cette menace grave de déstabilisation. Les forces divines vous mettent en lumière ce danger, votre réaction est attendue.
Philippe Divay
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