Suite à la plainte que vient de déposer Jean Marc Heintz contre Ab Aviation, Ayad Bourhane, patron de la compagnie arienne, a adressé un courrier au secrétaire général du gouvernement, Idaroussi Hamadi, dans lequel il rappelle l’accord qui aurait été trouvé entre les deux parties, autrement dit l’annulation de 50% de la dette contre le paiement du reste en une seule fois.
Par Ali Abdou
Le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacm) vient de porter plainte contre le patron de la compagnie Ab Aviation, Ayad Bourhane, pour ‘‘rétention abusive des taxes dues à l’Etat.’’ Une rétention qui s’apparente, selon Jean-Marc Heintz, à ‘‘de l’escroquerie.’’ A l’en croire toujours, ces arriérés de taxes s’élèveraient à plus de 224 millions de fc. L’Anacm a ainsi décidé de clouer au sol un des appareils de la compagnie depuis le dimanche 15 janvier.
Et de rappeler l’article 189 du code de l’aviation civile et de la météorologie qui stipule que «en cas de non-paiement des taxes et redevances prévues par le code de l’aviation civile et les taxes, d’application par l’exploitant ou le propriétaire de l’aéronef, l’organisme ou l’autorité chargée de la liquidation et du recouvrement de la redevance est admis, dès qu’un aéronef exploité par l’exploitant ou le propriétaire est défaillant sur le territoire comorien ; à requérir de l’autorité responsable de la circulation aérienne et de la brigade de la gendarmerie territorialement compétente que l’aéronef soit retenu jusqu’à consignation des sommes en litige».
Réponse du berger à la bergère. Dans un courrier adressé au secrétaire général du gouvernement, le directeur général d’Ab Aviation rappelle l’accord qui aurait été trouvé entre les deux parties, autrement dit l’annulation de 50% de la dette contre le paiement du reste en une seule fois. «Nous avons accepté et étions en attente de votre convocation afin de déterminer le montant à payer», écrit Ayad Bourhane. Et de préciser que le montant de 224.065.476 de fc dont fait état l’Anacm ne correspond pas à celui de ses services financiers. La compagnie s’étonne, en outre, que la lettre de Jean Marc Heintz lui ait été envoyée un jour non ouvrable, soit le dimanche.
La compagnie dénonce une volonté manifeste de la part d’Anacm de nuire à la bonne marche de l’entreprise, puisque, dit-elle, l’appareil bloqué à Hahaya représentait 50% de sa capacité de siège, ‘‘ce qui implique que la moitié des passagers ne pourront pas être acheminé vers leur point de destination en temps et en heure.’’ Il demande que des dispositions d’urgence soient prises pour l’acheminement de ces passagers. Ayad Bourhane propose enfin que les montants des préjudices subis par la compagnie soient déduits des sommes qu’elle doit à l’Anacm, ce blocage «intempestif et injustifié» se répétant très souvent.
Alwatwan
pourquoi aucun journaliste ou aucune organisation patronale ne se posent la question pourquoi ni AB ni Inter Ile ne paie ses factures ni à l anacem ni l apmpessi ni aux hydrocarbures hors chaque passager qui prend un billet doit payer ces taxes à la compagnie
Pourquoi personne ne pose la question de notre Avion le LET qu inter ile s est approprié sans payer un sou à l Etat