Les comoriens de bonne foi retrouveront mes propositions sur ma position dès le départ de la lutte contre la dictature.
Avec mon équipe, nous considérons qu’AZALI n’est pas un Président car illégitime. Toute institution née dans sa forfaiture est caduque.
Tous les magistrats qui ont pactisé avec le dictateur, tous les hauts gradés soumis à la dictature doivent être poursuivis de haute trahison dans les premières heures de la Transition.
Tous les contrats signés pour l’exploration et l’exploitation du pétrole doivent être suspendus et livrés à des investigations sérieuses et soumis à l’approbation de la population par référendum.
Toutes les puissances alliées à AZALI ne doivent pas ratifier des contrats avec notre pays par rapport à nos gisements.
Ces pays n’ont pas accompagné le pays en proie à une dictature sanguinaire mais s’activaient pour exploiter nos gisements dans le noir et l’opacité comme l’a si bien démontré Docteur CHAMI.
La période transitoire ne doit pas excéder deux ans pour ne pas trop crisper une partie de la population en prolongeant la Tournante d’Anjouan et de Mwali au delà de 2021 et 2026.
La charte doit clarifier le profil du Chef de la Transition sur le passé d’intégrité, de loyauté et d’actions fortes en faveur de la démocratie. L’âge devrait être situé entre 40 et 70 avec l’exigence d’une bonne santé.
Dès la fin du congrès, l’organisation doit s’atteler à mettre en place un programme concret de développement viable et durable, notamment une disposition de révision et d’amélioration de la constitution pour une visibilité sur l’autonomie des îles.
Nous avons les ressources humaines nécessaires.
Le CNT doit voir se fondre en lui toutes les forces vives des Comores et toute force contre doit être assimilé à la dictature dans cet élan.
Une campagne d’identification et de recensement doit s’effectuer durant la transition pour savoir le nombre exact de nos citoyens en France, à Madagascar et dans tous les pays où vivent des fortes populations.
BEN ALI.
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