[Tribune] AZALI croit avoir gagné; il en est même convaincu. Les zélateurs du palais iraient le lui répéter, histoire de se faire un peu de quoi vivre un jour ou deux. Généreux pour ceux qu’il veut abêtir et sanglant pour ceux qui comprennent son manège.
Le bouffon MSAIDIE dans ses discours de griot malintentionné se construit une force auprès du mollah colonel usurpateur.
Et CHAIHANE récite la leçon en intellectuel raté et dominé.
La Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International jouent le jeu pour la maîtrise de l’archipel par des multinationales politiciennes.
En définitif, peu de comoriens ont compris que le sort de leur pays est décidé sans eux.
La sécurité, le tourisme et l’énergie sont sous contrôle et vous savez par qui? AIR BUS. AZALI veut, seulement, en échange mourir au pouvoir.
Dix ans suffiraient à AZALI pour vendre le pays au plus offrant. Et nous allons vivre, au moins, cinq ans de répression aveugle et injuste jusqu’à légitimer et légaliser la dictature contre un peuple qu’on accusera d’être en retard sur le progrès et dont des politiciens au passé douteux manipuleraient la diaspora pour briser l’élan du « révolutionnaire ALI SOILIH Bis », l’émergentiste AZALI qui nous conduit droit au « Réhémani’.
C’est de quoi remuer ALI SOILIHI et TAKI dans leurs tombes.
Je crois dur comme fer que le dernier mot revient au peuple. Oui ce peuple abusé par la politique, désespéré par ses dirigeants respectifs, mis en sevrage violent par AZALI dans un début d’espoir des Accords de Fomboni initiant un pouvoir tournant plus ou moins paisible, se soulèvera. Je le sens et je l’espère.
Je le veux fort, rigoureux voir même intolérant pour faire germer le respect de sa souveraineté.
L’Etat ne doit pas être un monstre froid, le peuple oui.
BEN ALI.
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