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Trop, c’est trop, il est temps de stopper l’hémorragie à l’hôpital El-maarouf

La situation mortifère à l’hôpital el-maarouf est inacceptable.
N’oublions pas que trois responsables sont identifiés dans cette carnage incessant.

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Tout d’abord, l’état plus précisément les autorités comoriennes qui mènent une politique laxiste envers les médecins non qualifiés, les médecins avec leurs faux diplômes et enfin, les outils médicaux qui sont obsolètes. Il faut dire que ce secteur est très stratégique. Par ailleurs, un diagnostic est nécessaire pour savoir exactement la nature de ces décès accidentels.

C’est pourquoi qu’une enquête devra être prochainement effectuée au sein du corps médical afin d’une part de connaitre la formation des médecins, l’usage des outils médicaux et d’autre part, de savoir l’état de matériel utilisé pour les interventions chirurgicales.

Cette dernière permettra de faire la lumière sur les qualifications de médecins souvent douteuses pour mieux cerner ceux qui exercent ce métier en violant les règles déontologiques du corps médical. Par conséquent, nous découvrirons ceux qui sont compétents pour exercer la médecine. Et encore, nous saurons ceux qui sont spécialistes sur un domaine du corps, les généralistes, les infirmiers et enfin, les aides soignants. 7

Depuis longtemps, la population n’arrive pas à distinguer un spécialiste, un généraliste, un infirmier ou un aide-soignant. Par conséquent, toute personne qui travaille à l’hôpital est susceptible de prescrire un médicament ou pratiquer une opération dans un bloc opératoire.

Par ailleurs, les autorités sont aveuglées par le pouvoir et laissent des soi-disant médecins sans qualifications jouer avec la vie des gens. Rappelons nous qu’on ne joue pas avec la vie d’une population.

Hélas, les hommes et les femmes politiques laissent sous leurs yeux l’exercice d’une médecine à géométrie variable. Cette médecine à deux vitesse pratiquée sur l’archipel des Comores n’a jamais tiré l’attention du législateur qui est censé à encadrer les pratiques douteuses de certains médecins dont leur diplômes sont des faux.

Toutefois, le parlement doit prendre toutes les mesures nécessaires qui lui incombe afin d’endiguer cette industrie mortifère.

Quant aux médecins responsables de ce carnage, doivent savoir qui ne sont pas à l’abri de la foudre judiciaire. Leur responsabilité pourrait être engagée auprès des tribunaux en cas d’une erreur médicale.

N’oubliez que vous avez une obligation de moyen.
En d’autre termes, vous devez utiliser tous les moyens nécessaires pour guérir le patient. Vous n’êtes pas dans l’impunité car vous êtes responsables de vos actes. Saint Exupéry disait que « être homme c’est précisément être responsable de ses actes ».

Nous sommes convaincus que certains décès pourraient être évités si les médecins respectaient la déontologie médicale. Aucun citoyen ne doit pas échapper aux règles communes, car les médecins ne sont pas au dessus de la loi.

S’ils croient qu’ils seront protégés en commettant des crimes, car ce sont des crimes, ce qui se passe à El-maarouf, ils doivent se détromper. Si ce n’est pas aujourd’hui ce sera demain matin leur procès.

L’état s’est retiré dans les contrôles médicaux et les faux médecins en profitent pour tuer afin de se faire de l’argent. Il s’agit du crime organisé par une partie des médecins comoriens.

Donc, il est tout à fait normal qu’un état de non droit se retrouve dans cette catastrophe humanitaire.

Enfin, si les députés ne prennent pas conscience de l’ampleur de la situation, il est forte possible qu’un citoyen fasse sa propre justice, car il est inconcevable que des faux diplômes et des faux diplômés continuent à assassiner les citoyens.

Imani

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