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« Un cabinet d’audit Mauricien entendrait un gros poisson sur l’affaire du blanchiment d’argent du Qatar aux Comores »

Un gros cercle de la défense Crc sur la question de la rupture diplomatique, Comores-Qatar avance des propos qui pourraient laisser augurer un prochain scénario bien musclé.   Sachant qu’un cabinet d’audit mauricien est recruté pour auditer tous les services, rien n’est impossible d’entendre ‘’un gros poisson’’, grâce à la neutralité de ce cabinet international.

«Le cabinet mauricien entendrait toute personne suspecte de n’importe quel dossier. Un sujet très houleux,  qui est celui d’une possible machine à laver (blanchiment d’argent par l’Iran Via Qatar Comores, ndlr).  «Par le biais par exemple de l’hôpital de Hombo, de l’hôtel Ritaj et autres» un membre du cabinet du Président Azali   seul le cabinet auditeur dira qui est responsable de et/ou à quoi. Cette source de Beit Salam vient de contacter la rédaction il y a juste 27mn pour insister que «sans exception, le cabinet fera démocratiquement son job». 

A ce même sujet le conseiller technique du coordonnateur de l’action gouvernementale à Ndzouani, Mr Mahamoud Salim Hafi, lors d’une conférence de presse tenue à la coordination d’Anjouan, ce lundi, estime que le Qatar a perdu grande chose en se voyant pousser dehors.   

«Croyez-vous vraiment que le Qatar n’a rien à perdre dans cette rupture, et que c’est seulement nous qui perdons ses projets ?» interroge le lectorat et ajoute que «Le Qatar est suspecté de soutenir le terrorisme, et il y a des preuves pour cela. Ce pays a également pris pour allié le grand ennemi de l’islam sunnite, l’Iran. Ce dernier, après que le pays ait rompu ses relations diplomatiques avec lui, a quand-même continué à propager le chiisme chez nous par le biais du Qatar». 

Et pour répondre à une question d’un journaliste demandant des ‘’clarifications au sujet des véritables griefs  que le gouvernement comorien a contre ce pays’’, le conseiller technique du Coordonnateur y apportera des réponses jusqu’ici plus ou moins inédites. Et d’ajouter que l’émirat gazier  faisait entrer au pays de l’argent d’origine inconnue, notamment celui qui finançait la construction de l’hôpital Cheikh Jassim à Ndzouani, «dont la Banque centrale comorienne n’aurait aucune trace». Puis, cerise sur le gâteau : « L’émergence ne veut pas de corruption et de blanchiment d’argent !».

On s’interroge sur la rétention d’information, sur un tel dossier devant la BCC. Le travail restant pour verser «le vinaigre sur l’avocat» serait celui du journaliste. Une question publique et d’ordre publique est-il ‘’un secret professionnelle’’? 

Il faut noter que notre source a insisté, signé et persisté que les audits n’auront point un feu de stop et même si c’est le fils d’Azali qui y sera cité, sera puni. ‘’La tolérance zéro’’ de Sambi, lancée en 2006, une fois arrivé au pouvoir n’avait incarcéré que les poulets de Crc. Un autre épisode intelligent comme retour de manivelle?

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