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Un communiqué satanique

Contribution: Alors qu’un bon musulman est assassiné sous la torture et enterré dans des circonstances diaboliques, le gouvernement satanique d’Azali d’entrer en scène dans son spectacle toujours morbide.
A la lecture des deux communiqués (belou et Houmed Msaidié) l’on se rend à l’évidence qu’à coté des auteurs qui ont assassiné odieusement le major Hakim bapalé, il y a les donneurs d’ordre. Dire que le gouvernement événementiel monte au créneau non pas pour punir les responsables mais pour empêcher qu’ils soient incriminés.

De prime à bord, parlons-en de la complicité dans la conduite criminelle. Le général Salim à été pourtant clair : « La responsabilité propres des subordonnés ne dégage les supérieurs d’aucunes de leurs responsabilités ». La question qui se pose alors est de savoir qui a contribué directement ou indirectement à la commission de ce crime odieux ?

Des lors qu’on se rend compte que toute la chaîne de commandement est impliquée, inutile de se demander pourquoi Youssouf Idjihadi ne s’est-il pas assuré que le corps du défunt soit remis officiellement à sa famille?
Puisqu’il lui était assez insupportable de présenter à la fille de bapalé le corps de son père désagrégé par la torture, la responsabilité de Youssouf Idjihad est ouvertement engagée.

D’autre part la responsabilité du dictateur Azali est aussi engagée puisque pour se maintenir au pouvoir par la force, il a ordonné de commettre des actes barbares pour dissuader les récalcitrants. Beaucoup de crimes sont commis sans qu’Azali, chef suprême des forces armées lève le petit doigt pour punir les coupable et prévenir contre la commission d’autres crimes. Ce qui vaut un laissez passer de tuer et de commettre des atrocités pour la raison d’état.

En effet « le fait qu’un crime a été commis par un subordonné ne dégage pas son supérieur de sa responsabilité pénale s’il savait ou avait des raisons de savoir que le subordonné apprêtait à commettre cet acte ou l’avait fait et que le superieur n’a pas pris les mesures nécessaires et raisonnables pour empêcher que le dit acte ne soit commis ou en punir les auteurs ». Art. 6 ou 7 respectivement du statut du T.P.I pour le Rwanda ou pour l’ex Yougoslavie.

Finalement si on se réfère à ce qui s’est passé l’on peut conclure que le commandant du camp de sangani qui a abrité les tueurs, le chef d’état major qui a ordonné l’enterrement en secret du major assassiné, le chef de la défense qui a tenté de camoufler l’assassinat en malaise cardiaque, ont accompli leur mission. D’autant bien ancré à leurs postes sans craindre aucune poursuite. Donc a quoi sert une enquête alors que les coupables sont des intouchables ?

Par Cap Patrie

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