Le cyclone Kenneth a fait plus de dégâts au point qu’aujourd’hui le ramadan se passe avec les plus grands difficultés pour les ménages. Se rendre dans les marchés de la capitale est devenu un supplice pour les Comoriens. A titre d’exemple, depuis le début du mois sacré, le kilo de poisson s’écoule entre 2500 et 3000 fc, le tas composé de trois maniocs se vend à 1000fc, la viande atteint les 3500fc le kilo et le tas de tarots ou de patates se négocie autour de 2000fc.
Le plus frappant pour les Comoriens, un seul fruit à pain s’achète à 500fc alors qu’habituellement, c’est une denrée très accessible. Les produits locaux sont devenus très chers à cause certes au cyclone mais aussi au marchands qui veulent en tirer profit avec un certain excès de zèle. Les produits carnés ne sont pas aussi en reste et connaissent une hausse vertigineuse. Pour le moment, les autorités font la sourde oreille.
L’état ne dit rien car les membres du gouvernement peuvent acheter avec l’argent qu’ils gagnent et dérobent au détriment du peuple