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Une mineure de 12 violée par une bande de mineurs

Une fille de 12 ans a été violée de manière successive par une bande de mineurs. Le service d’écoute et l’association « Mwana tsi Wa Mdzima » appellent à une prise de conscience aux plus jeunes.

Une fillette de 12 ans originaire de Mtsangani, quartier au centre de Moroni, a été agressée sexuellement par une bande de mineurs à plusieurs reprises. Le service d’écoute de Ngazidja a enregistré le cas, samedi dernier, après la révélation de cette affaire plus que sordide. Dans l’état dévastateur que se trouvait la victime, le service d’écoute a fait appel à un psychologue. D’après le rapport, le psychologue recommande un suivi psychologique de la petite, laquelle, au cours de l’interview avec le spécialiste, a montré des hésitations à se prononcer.

« Cela démontre des anomalies qui peuvent laisser des séquelles mentales », s’inquiète le président du service d’écoute de Ngazidja, Mradabi Mziarani. Du côté de l’examen gynécologique, les résultats n’ont pas révélé des séquelles graves d’effet. D’après la présidente de l’association pour la protection de l’enfance « Mwana tsi wa mdzima », l’enfant a été prise en charge aussitôt qu’elle s’est présentée devant l’association, accompagnée de sa famille.

« Toute la procédure de prise en charge de victime a été déclenchée, et le dossier transféré au parquet dans la journée de mardi dernier », fait savoir Nadjda Said Abdallah, la présidente de Mwana Tsi wa Mdzima, consciente de ses limites. « Notre rôle est de sensibiliser pour que de tels actes ne se répètent plus, mais aussi d’assister les victimes ». Selon elle toujours, « il semble » que les présumés coupables sont des mineurs, ce qui reste à confirmer.

Outre cette agression, le service d’écoute a enregistré avant-hier mercredi deux cas similaires d’abus sexuels d’une jeune fille de 12 ans et 17 ans dont l’une a une grossesse précoce. Nadjda Said Abdallah pense que l’éducation est le meilleur moyen de lutter contre ce fléau. Il est temps que l’éducation nationale applique la loi Fatah, « intégrer des programmes de sensibilisation dans les écoles pour une prise de conscience des plus jeunes », devait conclure la présidente de ladite association.

Andjouza Abouheir / LGDC

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