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Violence sexuelle sur mineur : Une fillette de 9 ans encore victime d’un viol

Une fillette de 9 ans a été violée le vendredi 14 février dernier. Face à ce nouveau cas, le service d’écoute et l’ONG Hifadhui lance un dernier cri et appelle à trouver une solution pour combattre ce fléau des agressions sexuelles sur mineurs.

Encore une petite fille violée. La présidente de l’ONG Hifadhui a convié la presse samedi dernier pour leur annoncer deux nouveaux cas de viol. Il s’agit d’une fillette de 9 ans enregistré vendredi 14 février par le service d’écoute. « Elle avait quitté son école alors qu’il pleuvait. Un inconnu d’une envie débordante l’a sauvagement violé. L’enfant est actuellement dans un état grave », explique Rahmaoutou Goulam. La présidente de l’ONG Hifadhui lance encore une fois un cri d’alarme face à ces violences faites sur des mineurs et qui continuent de défrayer la chronique.

Concernant le ca de viol pour la petite fille de 12 ans, un sujet qui fait le Buzz sur les réseaux sociaux, le service d’écoute avance une contre expertise médicale diamétralement opposée à celle du premier médecin traitant. Ce dernier sera remis au service judiciaire pour tirer au clair cette affaire. La présidente de l’ONG Hifadhui regrette toutefois certaines mentalités de la société. « Je viens d’apprendre que la famille de la victime a reçu des intimidations émanant d’habitants de Dzahani Tsidje. De notre côté, nous ne comptons pas en rester là. Nous irons jusqu’au bout dans cette affaire », dit-elle.

Pour rappel, un enseignant coranique aurait abusé d’une fillette de 12 ans il y a de cela un mois. Les parents de la victime sous le choc ont saisi directement le service d’écoute car non seulement leur fille a été violée mais que des notables veulent étouffer l’affaire et surtout l’examen médical fait par le premier médecin qui ne confirme pas les faits.

Du côté du service d’écoute, ce fléau doit s’arrêter et doit être le souci de tout le monde. Ce dernier se sent incapable de faire le poids car selon eux, il existe des blocages dans la société et des lenteurs au niveau pénal. « Certains parents négligent leur responsabilité et délaissent des fois leurs enfants. Les violences faites aux mineurs sont intolérables. Il est encore temps de se réveiller et réduire le fléau », soutient Mradabi Mziarani, avant d’ajouter que « nous appelons les parents à veiller et à protéger leurs enfants ».

Andjouza Abouheir / LGDC

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