Opinion libre: Au delà de l’honnête opposition à une dictature sauvage et non intelligente, est -il possible d’accorder la moindre chance à une possibilité de bonne intention du Colonel AZALI? Si non, quelles sont les intentions de cet individu froid, violent et courageux.
Du courage, il en a. Tombé face au peuple, gravement atteint, il tient la route, son cap, ne recule pas.
AZALI ne remettra jamais en jeu un mandat légal de 5 ans pour laisser quiconque le déposséder du pouvoir avec les moyens financières et militaires déployés et la majorité des opposants en prison.
C’est pourtant nous, ses opposants qui tergiversent lui permettant de rebondir à chaque rechute. L’argument nauséabond de ceux qui vont inévitablement légitimer la dictature par des candidatures complaisantes, opportunistes, calculatrices est la suivante: » par deux fois, AZALI nous a battu par le refus de prendre part à des assises non inclusives, à un référendum truqué; cette fois ci, on va aux élections ».
Quelle logique Messieurs les avocats candidats, Messieurs les partisans des vrais opposants (JOUWA)?
Quel est le mot d’ordre de celui pour qui vous vous battez? Bientôt, 9 mois en prison, bon nombre d’entre vous n’ont même pas eu le courage d’aller le rendre visite. Passons.
Les moins idiots des azalistes croient embobiner la population en développant la thèse selon laquelle, AZALI est impopulaire et doit l’être pour changer les mentalités vers une vie meilleure des Comores. Et d’ajouter qu’il ne faut pas refaire l’erreur comme avec ALI SOILIHI. Pour moi ALI SOILIHI n’était rationnel. AZALI ne l’est pas non plus.
Aucune dictature n’est légitime. AZALI est un grand tricheur, un menteur. Son passé est jalonné d’actes troubles et de mauvaise foi.
Notre peuple a toujours été élevé dans la mendicité, la corruption, la démagogie. Cette culture reflète les politiques d’avant et de l’après indépendance.
A peine deux mois de l’échéance plébiscite, aucun candidat mis à part AZALI, ne sait quelles sont les mesures de contrôle électoral et de sécurisation.
Cinq millions, ça n’est pas beaucoup pour un futur ministre, il les remet à la banque en moins de deux mois avec AZALI.
BEN ALI.
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